PSG : un air de hors-jeux, mais que dit la VAR ?

A propos de la polémique qui s’est abattue sur le club de foot parisien. Quel est le fond du problème ? Qu’un club sportif utilise l’avion pour se déplacer ? Cet épisode aura assurément le mérite de mettre en exergue, symboliquement, la question des déplacements aériens privés et de leurs 0,04% d’impact sur l’ensemble des émissions de CO2. A y regarder de plus près, rien de tout cela ne parait très sérieux au regard des vrais enjeux qui nous touchent, pour ne pas dire nous affectent dans un contexte économique des plus incertains. Il semble dès lors important de rappeler certaines vérités. Déplacer une équipe sportive sur plusieurs centaines de kilomètres suppose plusieurs critères. D’abord la sécurité au regard des hordes de supporters dont la discipline n’est, surtout en France, pas toujours le fort. Ensuite de la flexibilité, pour permettre des arrivées et des retours ponctuels. L’avion, contrairement au train, répond parfaitement, pour des distances supérieures à 400 km, aux contraintes de ces allers retours rapides. Concédons qu’il faille pour ce faire un appareil de capacité adaptée et aux performances optimisées pour remplir le cahier des charges. La France, ça tombe bien, produit d’ailleurs elle-même un très bon appareil, l’ATR (pour Avion de Transport Régional). Par conséquent une utilisation dans ce cadre est parfaitement adaptée, d’autant plus que les performances de ces appareils sont remarquables au regard de leur impact environnemental très limité. Moins de 3 l./100 km par passager pour une vitesse de déplacement de l’ordre de 500 km/h. Peut être suffirait-il simplement de le faire savoir pour éviter les polémiques inutiles. Mais est-ce vraiment le but ? Philippe Meyer (3) Philippe Meyer - YouTube

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