Ca plane au WEF



Le World Economic Forum vient de se terminer à Davos. A cette occasion, nous avons eu droit à l’éternel et récurrent refrain journalistique sur l’usage des jets gouvernementaux lors d’un événement rassemblant de nombreux chefs d’Etat.


Et bien je vous certifie qu’il est amené à se répété. En effet, au risque d’en décevoir plus d’un, il n’existe pas d’autres moyens de transport qui allient tous les critères requis pour les déplacements des ministres: discrétion, rapidité et sécurité. Analysons donc chacun d’eux rapidement:

Discrétion: nous comptons sur nos chefs d’Etat pour qu’ils occupent leur temps à travailler avec leurs équipes. Or, les dossiers gouvernementaux étant pour la plupart confidentiels, on voit mal nos édiles discuter de ces sujets dans un train même peu fréquenté, encore moins dans un vol de ligne.

Rapidité: pour se rendre aux réunions ministérielles, nous attendons de nos autorités qu’ils ne passent pas des heures, voire des jours dans le train. Ou même plusieurs heures en transit dans des terminaux d’aéroports bondés.

Sécurité: la plupart des ministres sont des personnalités menacées. Ils se doivent de voyager dans des modes de transports qui préservent leur sécurité. Les foules ne remplissent guère ce critère.

On le voit, ce n’est pas un hasard si tous les chefs d’Etat, qu’ils soient de gauche ou de droite, utilisent les jets gouvernementaux pour leurs déplacements internationaux: discrétion, rapidité et sécurité assurées.

Philippe Meyer
Candidat au Grand Conseil, Genève 2023

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