Le streaming vidéo bien pire que les jets d’affaires en termes d'émissions de carbone

 


Alors que le constructeur aéronautique français Dassault Aviation a publié de bons résultats annuels, son directeur, Eric Trappier, en a profité pour rappeler quelques vérités face à un "aviation bashing" qui prend de l'ampleur.

"Un an d’utilisation des 2’100 Falcon en service équivaut à 24 heures de flux mondial de streaming vidéo, 5 heures de trafic mondial de camions ou encore 2,5 jours de fonctionnement des centrales thermiques allemandes”, a-t-il précisé.


Les 2’100 jets rejettent 1,6 million de tonnes de CO2 par an soit 0,003% du total des émissions mondiales, a précisé Dassault Aviation. C’est 14 minutes d’émissions mondiales annuelles de CO2.

Alors, ces chiffres étant rappelés, il faut se rendre à une évidence : l'aviation d’affaires, et plus largement les jets privés, sont bien le coupable idéal d’un crime qu’ils n’ont pas commis ?

La comparaison avec le streaming, le trafic de camions et les centrales thermiques allemandes permet de relativiser les nombreuses accusations dont les jets sont la cible.

D’ailleurs, les avions, dont les jets d'affaires, ont commencé a utilisé du biocarburant (SAF) afin de s'inscrire dans le mouvement de décarbonation.

"La clé ce sont les biocarburants. On vole déjà à 30% avec du SAF, mais on peut aller jusqu'à 50%, " a dit Eric Trappier. Quant aux futurs avions, ils pourront voler en ne consommant que des carburants alternatifs.

 

Le SAF est un combustible fabriqué à base de produits tels que les huiles de cuisson ou de déchets animaux et peut aujourd'hui être mélangé au carburant conventionnel à hauteur de 50% dans les moteurs d'avions.

CQFD

Philippe Meyer
Philippe Meyer - YouTube

 

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