Premiairclassetv

  Dans un revirement spectaculaire, le gouvernement néerlandais et la direction de l'aéroport d'Amsterdam Schiphol ont annulé la procédure de réduction des mouvements d'avions enclenchée depuis cet hiver. Les Etats-Unis y sont largement pour quelque chose... Premiairclasse s’est, au cours des dernières semaines, largement fait l’écho de la réduction autoritaire du nombre de mouvements d'avions sur l’aéroport d’Amsterdam. Cette décision est entrée en vigueur avec le début de la saison d’hiver. Mais le fait que les compagnies Delta et JetBlue aux Etats-Unis se voient privées de leurs fréquences l’été prochain a mis le feu aux poudres. Le gouvernement américain a été prompt à dénoncer la réduction des vols comme « injuste, discriminatoire et anticoncurrentielle pour les compagnies aériennes «. Avec la menace de mesures de rétorsion fortes. Les autorités ont envisagé un temps de retirer à KLM le droit d’atterrir sur certains aéroports, notamment à New-York JFK. Le Can

Le transport aérien se porte bien. Très bien même. Les passagers ne sont pas encore tous revenus. Il en manque à peu près 10% par rapport à l’avant-Covid. Mais les bénéfices des compagnies aériennes n’ont jamais été aussi confortables. easyJet vise 2 milliards d’euros pour l’exercice en cours. Soit entre 30 et 40% de plus sur un an. On se doutait que les premières à retrouver des couleurs seraient les compagnies à bas coûts. Mais personne n’avait prévu qu’elles battraient des records historiques. Ni que les compagnies traditionnelles rebondiraient aussi vite et surtout aussi haut.   La semaine dernière Swiss a fait état d’un bénéfice record. IATA prévoit que les compagnies aériennes vont générer près de 10 milliards de dollars de bénéfice cette année alors qu’elles n'ont pas encore retrouvé 100% de leurs capacités d’avant la pandémie. Les passagers ne sont pas encore tous revenus non plus. Mais ils reviennent plus vite, d’où une

  Les commandes continuent à pleuvoir auprès des constructeurs. Ryanair a récemment placé un ordre portant sur plus de 300 Boeing 737MAX, Easyjet vient de répliquer, si l’on peut dire avec une commande de 260 Airbus A320NEO. Cela fait suite aux achats des grands opérateurs américains dont les commandes cumulées se montent à plus de 1’000 appareils, sans compter les commandes indiennes, un millier d’appareils et des autres transporteurs asiatiques. Pendant des années, une grosse commande représentait plusieurs dizaines d’appareils, maintenant, c’est devenu plusieurs centaines. Où s’arrêtera cette frénésie ? La question est d’autant plus importante que ces achats vont dessiner le transport aérien futur sur plusieurs décennies. Les appareils commandés, plus de 15’000 en tout à ce jour, seront livrés à cadence de 150 par mois, ce qui représente tout de même 100 mois de production soit plus de 8 ans. Autrement dit, les commandes actuelles ne seront finies de livrer qu’entre 2030 et 2035.